C’est quoi un labo ? (Jeu des 7 erreurs)

On remercie les enfants qui ont répondu au quiz sur l’Espace. Avant de révéler le nom du gagnant ou de la gagnante (samedi 1er mai), on va profiter du jeu des 7 erreurs pour te décrire l’image et te révéler quelques détails sur ce qu’est un laboratoire !

Le jeu des 7 erreurs
Voici en dessin, les erreurs qu’il fallait repérer.
On va en profiter pour te parler un peu des éléments qui apparaissent sur ce dessin.
Tu as vu comme le scientifique a l’air occupé ! Il a plein de choses à faire… regarde-le dans son laboratoire ! Mais que voit-on autour de lui ?
Alors déjà, au niveau du mobilier, on va t’expliquer un peu de vocabulaire. Le scientifique se trouve devant un plan de travail où il réalise ses expériences : c’est la paillasse ! Bon, pour les besoins du dessin, la paillasse est ici simplifiée mais elle peut comporter une hotte (comme la cuisine de la maison), un bac-évier, et des arrivées de gaz (pour alimenter le système de chauffage).

Sur la paillasse, tu peux voir un petit appareil par lequel sort une flamme : c’est un bec Bunsen qu’on reconnaît à sa cheminée. Le bec Bunsen permet de faire chauffer des substances ce qui peut déclencher des réactions ou bien permettre de dissoudre un solide dans un liquide ! Il peut aussi servir à stériliser des instruments ! Tu peux régler la flamme (plus ou moins chaude) en faisant tourner une petit bague sur la base, cela permet de jouer sur la quantité d’air qui s’engouffre dans la cheminée.

Tu peux voir aussi plusieurs récipients en verre, on appelle cela de la verrerie, assez classique dans les laboratoires.
Il y a tout d’abord tout à gauche un flacon en verre ou encore « une fiole » reconnaissable à sa forme sphérique et un col cylindrique  : c’est un ballon ! Cette forme particulière permet de faire chauffer le contenu de façon uniforme.
Puis au-dessus du bec Bunsen, il s’agit d’un Erlenmeyer (ou tout simplement un « Erlen »). Il a une base conique et un fond plat ce qui est plus pratique pour le poser ! En général, il est gradué : cela signifie qu’il y a des petits repères permettant de connaître précisément le volume de liquide qu’il contient.
Et puis, bien sûr, on voit quelques tubes à essai dans un portoir. En général, quand tu réalises des expériences avec de tels tubes à essais, tu en as au minimum deux afin de garder « un témoin ».
Ainsi, les mêmes « substances » dans les mêmes quantités sont placées dans plusieurs tubes. L’un d’eux est mis à part et ne subira aucun changement (c’est notre témoin). L’expérience va simplement être menée avec les autres tubes, en ne modifiant qu’un seul paramètre à la fois : soit en ajoutant une autre substance pour déclencher une réaction, soit en chauffant ! A la fin, on pourra alors comparer le résultat avec le tube témoin simplement soumis aux mêmes conditions ambiantes (température, pression, lumière …). C’est la seule façon de mener une expérience correctement et de s’affranchir des biais ! Sinon, cela ne veut rien dire.

Comme tu peux le constater sur le dessin, l’expérience a un peu mal tourné et notre ami scientifique a reçu quelques projections sur lui. Ce n’est d’ailleurs pas très prudent de réaliser des expériences de chimie de la sorte sans lunettes de protection ! C’est la règle numéro 1 en matière de sécurité !

Et sur le tableau alors ?
Alors tu as deux formules sur le tableau. Celle de gauche est la façon dont les chimistes représentent les molécules. Les lettres correspondent aux éléments chimiques présents dans cette molécule : le « C » pour le carbone et le « H » pour l’hydrogène. La molécule dessinée au tableau est donc un hydrocarbure, et en comptant le nombre de « carbone », on voit qu’il y en a 4. Cette molécule est l’isobutane.
Les traits pleins représentent les liaisons entre les différents constituants de la molécule (les atomes).

A droite sur le tableau, c’est une formule permettant de calculer la concentration (le « c » cette fois signifie « concentration »). C=n/V (on dit « n sur V »ou encore « n divisé par V »).
V représente le volume et n la quantité de matière (en moles).
Imagine un verre de sirop de fraise. On pourrait s’amuser à mesurer la concentration en sirop dans le volume d’eau. Plus tu vas ajouter d’eau, plus ton volume va augmenter, et plus tu vas diluer ton sirop ! Ou encore « moins, il sera concentré ».

Voilà, c’est chouette un labo, non ?

Texte : Pascale Baugé du blog « Le Monde et Nous »
BD : Gilles de Comicscience

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