Rencontre avec Thomas Pesquet

Thomas Pesquet, tu connais bien sûr ! L’astronaute français parti pour 6 mois, pour la 2e fois, travailler au sein de la Station Spatiale Intenationale. On en a déjà parlé sur Kidiscience, à relire ici, si tu as oublié.
Sais-tu que des collégiens ont pu s’entretenir avec lui, depuis la Terre, alors que lui est à 400 kms d’altitude ? Christine, membre de notre équipe Kidiscience est partie en reportage pour vivre de plus près cet événement. Elle nous raconte !

Lundi 31 mai, j’étais envoyée spatiale pour KidiScience dans le département de l’Ain, et plus précisément à Marboz, où les élèves du collège et des écoles alentours avaient remporté le sésame pour parler à Thomas Pesquet. 10 minutes. C’était 10 minutes de questions pour des mois de préparations ! Je vous invite en coulisse. Retour sur cette journée formidable qui marquera les esprits !

J’arrive, non pas à Marboz, mais à quelques km de la ville, dans la jolie petite commune de Pirajoux, qui bénéficie d’une très bonne réception. Je rentre dans ce petit village, calme, qui va parler à Thomas Pesquet dans pas longtemps.
Je me gare près de l’église et vois, en passant, une magnifique reproduction de notre astronaute préféré.
Comme je suis correspondante de presse, je ne peux m’empêcher de prendre une photo avec le journal.

La salle est fermée. Nous (les journalistes et moi) entrons par l’arrière. La vue est splendide.
Puis on découvre les installations extérieures.
 Et on rentre. Les élèves sont en pleine répétition.
Voici tout le matériel !
Et le prompteur ! (c’est un écran sur lequel défile le texte à dire à haute voix).

 Ici, le président des radioamateurs de l’Ain, qui gère la communication.

Les enfants ont leur question notée sur une feuille, il ne faut pas avoir de trou de mémoire, et ce, jusqu’au dernier moment.
Une dernière photo avant le direct !

Les journalistes travaillent, Grégory Gouly le professeur est interviewé : il reste humble.
Le grand moment arrive. On se détend juste avant le direct !

Votre Muse est dans les starting blocks et ne veut pas en perdre une miette !
L’interview
Alors c’est parti ! Les spectateurs voient Thomas sur l’écran et
voici ce que nous, nous voyons !

Les deux premiers élèves s’installent et on s’apprête à contacter la station spatiale internationale grâce à ARISS ! Cela signifie : Amateur Radio on the International Space Station… C’est un projet qui permet grâce à des radioamateurs de rentrer en contact par radio avec des astronautes de la Station ! On va même laisser Thomas expliquer ce que c’est.

Mais qu’est-ce que c’est, un radioamateur ?
Réponse de Thomas :
« Le radioamateur c’est une personne qui pratique un loisir scientifique qui permet d’expérimenter des techniques de transmission et donc d’établir des communications avec d’autres radioamateurs dans le monde entier, ou bien dans l’espace, c’est comme ça que je suis directement concerné. Grâce à ce statut de radioamateur, je vais pouvoir depuis la station spatiale, parler avec des radioamateurs sur Terre, mais pas uniquement parler, en effet, parmis toutes les activités qui me sont offertes, je pourrai envoyer des images de télévision en direct ou bien parler avec des élèves, grâce au programme ARISS.
ARISS, c’est une organisation de radioamateurs mondiale qui collabore avec les agences spatiales.
Cette association rassemble des volontaires pour organiser des expériences radio avec l’ISS depuis les écoles, et stimuler ainsi l’intérêt des jeunes pour la technologie et les sciences ».

Alors comment ça marche ?

Tout d’abord, c’est toute une équipe de radioamateurs qui est présente, et ce depuis plus de sept heures, car il a fallu tout installer. En tout, c’est une dizaine d’ordinateurs, une régie vidéo, des régies audios, une régie lumière, 3 caméras, tout un tas de projecteurs …Tout cela à mettre en place, par des bénévoles !
C’est grâce à Michel Maisonneuve, radioamateur passionné que l’idée a germé et que le dossier à été déposé. Il savait que la liaison était possible ! On souligne aussi le travail et la passion de Grégory Gouly, le professeur, qui n’a pas compté son temps et son énergie.

Si tu veux en savoir plus sur l’ARISS et les questions des enfants, clique ici !

Le grand moment
Tout le monde est invité à sortir… Seuls peuvent rester dans la salle les élèves qui poseront les questions, l’animateur radioamateur, tous ses collègues et Grégory Gouly, professeur à l’initiative du projet. La presse, dont votre Muse, envoyée spatiale pour KidiScience et pour la Société Astronomique de France est bien présente aussi !

Les enfants viennent chacun à leur tour devant l’écran. Un du côté droit, un du côté gauche. Tout est calibré à la seconde près. En face d’eux, apparaît le prompteur avec leur question : ils ne voient pas Thomas, mais ils l’entendent !
Michel Maisonneuve, le radioamateur prend la parole. Il la laisse ensuite à Grégory Gouly. Puis quelques vidéos, dont celles,  magnifiques, réalisées par des enfants et des ados.

Puis la liaison est faite. L’opérateur prend contact avec Thomas Pesquet. Je vous avoue que là, le moment est tout simplement magique ! Viennent alors les questions des enfants et des ados.  Thomas est égal à lui-même. Il répond à toutes les questions. Ça va vite, très vite. En effet, il ne faut pas perdre le contact.La liaison était parfaite.

NB : Pour la petite histoire, les questions ont été adressées en avance à l’astronaute, ce qui lui permet de répondre rapidement.

Tout s’est fini par les discours du Directeur du collège de Marboz et des élus ! Regarde la vidéo, les questions des enfants sont vers la fin 😉

Et après ?
Les journalistes (télévision et presse écrite) s’en sont donnés à cœur joie. Et votre Muse aussi. Pour Kidi’Science, j’ai rencontré Yanis, 9 ans ½, le plus jeune de cette aventure !
Sa question était : « est-ce que vous souhaiteriez aller sur Mars un jour ? »

Il m’a confié : « j’ai été aidé par la maîtresse ». Présente, elle raconte :  » la question initiale était « est-ce que vous allez aller un jour sur Mars ». On a modifié car je pense que ce sera peut-être des générations plus jeunes qui iront !  »
Yanis est passionné par le spatial. Il a « plein de posters » et regarde les étoiles « quand il n’y a pas trop de nuages et surtout l’hiver, parce que la nuit se couche plus tôt ». Il sait comment repérer la Grande Ourse et me confie : « il n’y a pas longtemps, j’ai regardé, et elle était là, en haut ».
« Je serai peut-être astronaute », lance-t-il ! Très émue, je me rends compte que j’interviewe peut-être le futur Thomas Pesquet. Merci à toi, Yanis, et merci à vous tous et toutes, qui avez fait de ce rêve une réalité ! 

Auteure : Christine Aubouin (La Muse et Vous et son blog)

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