La théorie de l’évolution en BD (partie 1)

* En fait, c’est possible d’hériter de caractères acquis à travers l’épigénétique. Je vous renvoie aussi vers un court article d’Echosciences.

** Voir ici

Ah, et juste pour la route, même si on parle de « Théorie de l’évolution« , l’évolution est un fait avéré. Il est possible de faire évoluer des organismes en laboratoire et encore maintenant, de nouvelles espèces apparaissent.

Un article initialement publié sur le site de Pellentz, une doctorante en biologie dessinatrice de mangas et membre de StripScience ! N’hésitez pas à aller voir son blog !

Auteur/Dessinatrice : Pellentz

7 Responses to "La théorie de l’évolution en BD (partie 1)"

huguounet dit :

30/10/2015 à 18:07

Merci pour ce blog.
C est trop mignon les girafes, du coup j’ai une furieuse envie de travailler dessus avec mes élèves. Bon il n’y a plus de girafe depuis quelques temps ici en Mauritanie mais à quelques années près personne ne va se formaliser. Oups euh est ce que c’est libre de droit?

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1. Pellentz dit :
  
  05/11/2015 à 10:14
  
  Bonjour ! Contente que cette BD vous aie plu !
  Les strips ne sont pas libres de droits, mais utilisables gratuitement en cours !
  
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Karl3i dit :

31/10/2015 à 13:54

Très clair, merci 🙂

Deux questions (si je puis me permettre) :
+ La ‘première’ girafe dont le cou s’est allongé, de quel ordre était l’allongement ? D’un coup, on est passé par exemple à +10cm, ou ça s’est fait très progressivement, millimètre par millimètre ?
+ Est-ce qu’on peut dire également que cette mutation va favoriser les mutations futures du même type qui vont allonger le cou ? Et donc quelque part, que le phénomène auto-accélère ? Ou au contraire, les prochains allongements du cou seront également le fruit complet du hasard…

Encore merci pour cet article.

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1. Pellentz dit :
  
  05/11/2015 à 10:19
  
  Au départ,on pensait que l’allongement du cou des girafes s’était fait progressivement. En fait c’est tout à fait possible que cela se soit fait rapidement avec un allongement significatif en une seule mutation. Le problème c’est d’avoir les fossiles qui pourraient témoigner de ce changement, et à ma connaissance, nous n’avons pas de preuves directes.
  Je ne pense pas qu’il y ait une sorte de rétroaction positive dans une telle sélection. Simplement, plus il y aura de girafe au long cou, plus elles produiront de girafe au long cou. Ensuite, il faut aussi percevoir qu’avoir un long cou nécessite d’autres adaptations pour pouvoir le soutenir (de bonnes pattes, des vertèbres solides, etc…) et ce sont plutôt ces variations adaptatives qui vont ensuite être sélectionnées.
  
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Karl3i dit :

05/11/2015 à 13:52

Merci beaucouppour votre réponse.
Si ça s’est fait ‘rapidement’, il y a des parents ancêtre Girafe qui ont dû être surpris d’avoir un enfant avec un long cou comme ça ;).

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Lucas dit :

28/11/2017 à 14:31

Bonjour,
Oui mais si ces changements de cou + long ont pu apparaître, alors aussi d’autres changements de cou + court aussi, non ? Dans ce cas, ces mutations existent toujours, même aujourd’hui. Peut-on les observer ? Si oui, qu’est-ce-que cela prouve ? Qu’une girafe est restée une girafe, et non pas qu’elle ait créé une autre espèce.

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» Qui se ressemble s’assemble ? dit :

07/08/2024 à 16:15

[…] Attention aux mauvaises interprétations Il faut toutefois se méfier car la ressemblance n’est pas forcément synonyme d’une origine commune. En fonction du milieu dans lequel vit une espèce animale (ou végétale) et des sources de nourriture disponibles, la proportion de certains caractères dans le groupe peut progressivement changer au fil des générations si ces caractères sont plus avantageux et mieux adaptés. La survie des individus ayant les parfaites caractéristiques pour ces conditions de vie est effectivement favorisée, et ce sont donc ceux-ci qui vont se reproduire et perpétuer l’espèce (relire notre article sur l’évolution et la sélection). […]

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